Bague de fiançailles: comment choisir un solitaire?


Lors de l’essai d’un solitaire dans une bijouterie, quelles questions puis-je poser au vendeur pour évaluer la qualité du diamant ?

Le monde des diamants est très codifié, c’est presque un langage secret. Chaque pierre est évaluée selon des critères techniques. Au-delà de 0,4 carat, il est également vendu avec une certificat, une sorte de carte d’identité qui raconte sa vie : son poids, sa qualité, sa couleur exacte, ses spécificités. Vous pouvez donc demander à voir cette attestation, qui n’est pas systématique mais très fréquente. Ensuite, il s’agit de savoir le lire !

Par exemple, il indiquera son couleur, qui va de D – le meilleur, le plus blanc – à Z – presque opaque. H est la qualité la plus courante. Il indiquera également son puretéqui va de IF – absolument sans inclusions visibles sous une loupe 10 fois – à I3 – pour un diamant imparfait, avec des inclusions visibles à l’oeil nu – en passant par SI, la qualité la plus courante commercialement.

Cependant, ces données sont à relativiser lorsque l’on recherche simplement un beau bijou, car le commun des mortels serait incapable de faire la différence entre un diamant HF (parfaitement blanc et pur) et un diamant HSI (de qualité standard) !

Le certificat vous apprendra également les taille diamant. L’unité de mesure des pierres est le carat, qui correspond à 0,2 gramme. Un diamant de 1 ct mesure généralement 6,5 mm.

Enfin, pour vous assurer que le diamant est « propre », vous pouvez demander s’il répond aux Processus de Kimberley. Il s’agit d’une certification internationale mise en place par les gouvernements et les fabricants de diamants dans le courant des années 2000 afin d’éviter la commercialisation de pierres ayant traversé un conflit. Aujourd’hui, la plupart des grandes maisons ne vendent que des diamants couverts par le processus de Kimberley.

Est-il possible de distinguer un vrai d’un faux diamant quand on n’est pas spécialiste ?

Oui. L’éclat d’un diamant est si dense et si extraordinaire qu’il reste difficile à imiter. En le regardant, on perçoit toutes les couleurs, mais quand il s’agit d’un faux, ces couleurs sont trop prononcées, comme dans un arc-en-ciel !

Vaut-il mieux choisir une bague en or ou en platine ?

Le platine est apprécié pour plusieurs raisons : c’est un métal inoxydable (pas un alliage), il restera donc toujours blanc et ne ternira pas avec le temps ; il ne déclenche pas d’allergie et surtout il est plus lourd et plus cher que l’or. Par contre, il est très doux, ce qui le rend fragile. Une griffe peut se détacher, par exemple, c’est pourquoi une bague n’est pas toujours en platine pur.

Pourquoi les solitaires restent-ils l’une des bagues de fiançailles les plus populaires ?

Il y a une raison historique à cette habitude sociale : traditionnellement, la bague de fiançailles est un diamant monté sur or jaune, puis sur or blanc. Les marques ont alors poussé les consommateurs dans cette direction, incitant les couples à choisir les plus gros diamants. Mais ce ne sont que des codes. Chacun doit se permettre de faire ce qu’il veut. Une grosse pierre colorée est très belle aussi. Certes, le diamant offre l’avantage d’aller avec tout, mais une autre pierre peut s’avérer une option plus originale, à choisir selon le style de la personne – une topaze bleue plaira à une femme extravagante qui aime se montrer gros cailloux – et sa couleur de cheveux – une aigue-marine ira bien sur une femme blonde à la peau claire.

>>> Lire aussi Haute joaillerie 2013 : les coups de coeur de la rédaction





Source link

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*